Alors que la France traverse une crise immobilière depuis plusieurs années, de nombreux investisseurs se tournent vers des modes de vente spécifiques. Découvrez 2 systèmes intéressants quand on souhaite se constituer un patrimoine immobilier ou, au contraire, tirer le meilleur profit de son bien.
Le viager : un investissement social et indépendant des banques
Pour commencer, le viager immobilier consiste à verser des rentes régulières à un propriétaire, et ce durant toute la vie de celui-ci. Après son décès, l’acheteur peut prendre définitivement possession du bien pour en faire l’usage qu’il souhaite. Il faut savoir qu’il existe deux types de viagers :
- Le viager occupé, avec lequel le vendeur continue à vivre chez lui
- Le viager libre, avec lequel l’acheteur peut occuper le bien dès la signature du contrat
Le viager est réputé comme un investissement social, puisqu’il permet à une personne de vivre confortablement jusqu’à la fin de sa vie. Un abattement s’applique également sur les rentes viagères, en fonction de l’âge du vendeur. Acheter un bien immobilier est également intéressant, puisqu’il permet de se constituer un patrimoine sans recourir à un crédit.
Pour vendre en viager, les propriétaires font appel à une agence généraliste ou à un professionnel spécialisé dans le domaine. C’est notamment le cas de Viager Consulting, dont vous pouvez découvrir les annonces en cliquant sur le lien suivant : https://annonces.viagercg.com/
La vente à terme : une transaction immobilière étalée sur la durée
La vente à terme consiste à acheter un bien immobilier en payant sur une durée précise. Ce n’est qu’au terme de cette période que l’acheteur pourra prendre définitivement possession du bien. À noter qu’il existe deux écoles pour la vente à terme :
- La vente à terme libre, qui permet à l’acquéreur d’utiliser le bien dès le début
- La vente à terme occupée, qui permet au vendeur d’habiter le bien jusqu’au paiement de la dernière mensualité
Présentée de cette manière, la vente à terme rappelle le fonctionnement du viager. Pourtant, ces deux modes de vente présentent une différence fondamentale : l’aléa. Alors que la durée de la vente à terme est clairement définie au moment du contrat, celle du viager est inconnue puisque basée sur la durée de vie du vendeur.
Par ailleurs, contrairement aux rentes viagères, celles de la vente à terme ne sont pas assimilées à des revenus fonciers. Elles sont considérées comme le fruit de la vente immobilière ; elles ne sont donc pas soumises à l’impôt.