Une frontière aux échanges tendus

S’il est un sujet dont on parle peu, c’est celui des rapports qui unissent les villes françaises frontalières avec la Suisse. Saint Julien en Genevois, située en Haute Savoie, et son maire, Antoine Vielliard, font les frais d’une arrogance non feinte de la part de Genève, sa puissante voisine. Forte d’une activité économique à plein régime, elle pousse ses salariés les plus modestes vers la sortie à cause du prix de l’immobilier exorbitant, les amenant à aménager en France, à Saint Julien, justement où les loyers sont plus abordables.

 

Faire face à une démographie galopante

En découle alors une crise du logement sans précédent. La plupart des habitants de Saint Julien travaillent à Genève ; ce sont donc des français et des suisses qui partagent un territoire qui devient de plus en plus exigu. Idem pour la circulation : chaque jour des milliers de véhicules tentent de rejoindre Genève pour emprunter la route du retour le soir même, engorgeant ainsi les routes et mettant à mal une qualité de vie jusque là préservée. Alors Antoine Vielliard tente de discuter, de trouver des solutions, mais il semble que Genève ne mesure pas l’ampleur des conséquences de son activité à l’égard de ses voisins.

 

Des solutions sont néanmoins appliquées

 

Concernant l’amélioration de la circulation, Antoine Vielliard met en place un réseau de covoiturage et d’autopartage qui vont être disponibles sous peu pour permettre à la ville de respirer à nouveau.