Divorcer n’est plus en Suisse fondé sur un principe « guerrier ». On ne peut plus y divorcer en accusant l’autre (sauf évidemment en cas de délit pénal) de telle ou telle « faute » relationnelle. Pour le dire autrement, la Suisse a, en l’an 2000, ouvert la porte au divorce du XXIème siècle.
S’accorder au lieu de se bagarrer
Grâce, en effet, à l’option dite du « consentement mutuel », divorcer en Suisse peut désormais se faire suivant une procédure que l’on peut qualifier de « mature ». Si les deux époux sont d’accord pour divorcer, ils peuvent passer par une procédure tellement simplifiée qu’ils peuvent même se dispenser d’avocat. Cette procédure est rapide, relativement peu couteuse et, pour qui est capable d’un peu de recul, beaucoup moins stressante que la procédure classique. Bien sûr, certains points peuvent rester litigieux quant à la gestion de l’après-divorce (par exemple que fait-on de l’appartement, comment va-t-on gérer la garde des enfants, etc). Mais, que ce soit pour un divorce à Genève ou ailleurs, le couple peut généralement trouver sa solution avec l’aide d’un médiateur ou laisser le litige à l’appréciation du juge…
Établir sa convention en ligne
Pour divorcer de cette manière, il faut remettre au juge un ensemble de papiers, dont une « convention de divorce ». On peut se procurer ces documents et être guidé pour les remplir correctement sur le site divorce.ch (https://divorce.ch/ ) qui a permis et permet depuis 2007 à de nombreux couples (avec ou sans enfants) de divorcer en ligne !